Taxer, encore et encore…

  • Jean-Marie Fleury, éditeur de GHI

    Jean-Marie Fleury, éditeur de GHI

SUCCESSIONS • Tel est le leitmotiv des partis de gauche, qui n’en peuvent plus de vouloir taxer à tout va, encore et toujours, jusqu’à plus soif. De quoi refroidir et décourager tous les citoyens honnêtes qui payent leurs impôts et que l’Etat suce jusqu’à la moelle, en en faisant des cochons de payeurs. Car ce sont bien eux les dindons de la farce, ceux qui travaillent et gagnent de l’argent. C’est-à-dire, toujours les mêmes: les classes moyennes et les hauts revenus. Mais, s’est-on parfois demandé combien d’efforts et d’années d’études il aura fallu à certains pour arriver là où ils sont parvenus? Alors NON, Mesdames et Messieurs de la gauche, ras-le-bol de vos initiatives fiscales. Si aujourd’hui on a quelques sous de côté, c’est qu’on les a gagnés, en principe honnêtement, en travaillant parfois durement. Et, souvent, en se privant afin que nos enfants connaissent, si c’est possible et grâce à ce que l’on leur laissera, une vie meilleure que la nôtre. Alors NON, cent fois NON à un impôt de plus sur les successions.

Et puis, attention! Car même si aujourd’hui la somme de 2 millions nous semble astronomique et pas facile à atteindre, chacun d’entre nous pourrait, tôt ou tard, payer ce nouvel impôt. Si ce n’est aujourd’hui, peut-être bien dans quelques années. Il suffirait pour cela que l’inflation augmente fortement pour que cette somme, exorbitante pour certains aujourd’hui, soit rapidement atteinte demain. Et pensons à nos enfants et petits-enfants qui hériteront forcément de cette loi confiscatoire.

Car, si l’on additionne le capital de sa caisse de retraite à une modeste maison ou appartement, plus quelques économies familiales, très vite nous ferons partie des privilégiés qui cracheront au bassinet. Cela pend au nez de chacun d’entre nous. Mais l’Etat a besoin d’argent, me direz-vous? Eh bien, il serait grand temps qu’il songe à faire des économies en réduisant son train de vie. C’est ce qui se fait dans nos ménages lorsque l’on manque d’argent et aussi dans les entreprises lorsqu’il y a récession.