Le Département de l’instruction publique (DIP) ne cache pas les efforts déployés pour assurer la bonne marche de cette nouvelle rentrée scolaire 2016-2017. En cause notamment, des conditions budgétaires difficiles et une démographie en hausse.
Cependant, le DIP tient à rassurer sur «des conditions-cadres garanties, au prix, notamment de réallocations internes, d’une réorganisation des formations continues hors temps d’enseignement et d’une efficience maximum au cycle d’orientation».
Accueil optimal
En outre, les élèves migrants – en hausse en raison de l’actualité internationale – seront accueillis de manière optimale. «De nouveaux dispositifs pour répondre aux besoins d’élèves peu scolarisés ou ayant eu un parcours scolaire perturbé sont proposés, ainsi qu’une équipe pluridisciplinaire (psychologue, infirmier, médecin référent) et l’ouverture de modalités d’accueil scolaire dès mars.» Autre point important: l’école inclusive se poursuit «mais à un rythme moins soutenu que prévu», faute de budget voté.
A noter que dix postes supplémentaires de soutien (dus à des réallocations) sont accordés en primaire et une dizaine d’autres affectés à l’intégration des élèves à besoins particuliers.
Centaines d’élèves en décrochage
Enfin, la lutte contre le décrochage scolaire «de quelques centaines d’élèves par année», tout de même, étant une «priorité du département», l’évolution est «positive». La formation professionnelle va être renforcée par de nouvelles actions: nouveaux CFC, mesures d’encouragement au choix de la filière professionnelle ou allégements des démarches administratives pour les entreprises formatrices… A noter encore «des travaux liés à l’organisation des bâtiments scolaires réalisés dans les délais prévus et l’ensemble du personnel de la Seymaz replacé dans d’autres établissements».