Non, le smartphone ne tuera pas l’appareil photo. Tous les spécialistes vous le diront. Alors, comment conjuguer l’avenir de nos téléphones avec les appareils photographiques? Explications.
Il est vrai que la catégorie des compacts a pris un sérieux coup dans l’aile au niveau des ventes, vu la surutilisation de nos portables… Mais franchement, le marché de l’image n’est pas mort. Au contraire. Il rivalise d’astuces pour nous prouver qu’il y a des gens qui font «des» photos et d’autres qui font de «la» photo. Les premiers aiment immortaliser leur famille et leurs amis pour avoir des souvenirs. Quant aux seconds, ils préfèrent les paysages avec des atmosphères particulières impossibles à prendre avec un Natel ou un compact tout simple. A ce stade, le rendu doit être plus fin et nécessite un bon Reflex (dès 700 francs) ou un compact optimal (autour des 300 francs).
Capteur et pixels
Mais au fait, à quoi se fier lorsqu’on veut acheter un bon appareil? Au capteur. En effet, par le passé, nous avions des films 24/36, remplacés aujourd’hui par des capteurs magnétiques. Or plus le capteur est grand, plus les images seront optimales avec une meilleure lumière, davantage de nuances et de matière. Compact expert comme reflex peuvent faire l’affaire. Quant aux pixels, on nous rabâche que c’est «le» critère. Faux. Ces arguments de vente ne signifient rien. Il faut plutôt se fier au capteur et à la qualité de l’objectif.
Haut de gamme
C’est mystérieux une photographie. Subjectif. Mais avec le numérique, un peu moins, car le résultat est instantané. Sous les yeux en moins de deux. Choisir un appareil, c’est donc aussi un équilibre de compromis entre l’encombrement de l’appareil – petit, compact ou plus grand pour des images parfaites – et les besoins de chacun. Mais la tendance, nous a-t-on dit, est au haut de gamme. Bonne nouvelle!