Les arguments avancés par Seat sont les mêmes pour son premier SUV, l’Ateca, que pour le reste de la gamme. En premier, le rapport prix/prestations. Sans tomber dans le discount, les tarifs sont savamment calculés.
Le choix de la séduction
Le design extérieur, avec des plis anguleux supérieurs et un galbe en creux des portes, dégage une impression de sportivité. L’intérieur est plus sobre, il ne s’écarte pas beaucoup du reste de la (grande) famille VW. Les aspects pratiques sont originaux. Ainsi, en déverrouillant l’auto, un faisceau part du rétroviseur pour illuminer le sol, avec le logo Ateca: très chic! Par contre, régler l’éclairage intérieur demande un apprentissage agaçant quand on est du genre impatient.
Nous avons testé la version dotée du moteur essence de 150 ch. Ce quatre cylindres bien connu offre un bon compromis entre les performances, la consommation et le confort auditif. Accouplé à une boîte manuelle à six vitesses, il consomme autour des 7 l./100 km en usage courant, avec, dans notre cas, de longs trajets autoroutiers sur un total de 1600 km. La boîte à double embrayage et sept rapports devrait faire mieux.
Les agréments de conduite sont certains et la sécurité de la traction intégrale convient bien dans notre pays, peu avare en brouillards givrants, pluies traîtresses, petites (ou grandes couches de neige).
Il vaut la peine de casser sa crousille pour acquérir quelques options, comme le hayon électrique sensible au pied qui bouge sous le pare-chocs arrière. Nous avons également bien aimé la caméra offrant une vision périphérique bien pratique. Premier, mais pas dernier, SUV de Seat, l’Ateca joue les trouble-fête dans un segment hautement compétitif.