La marque est coréenne. Hyundai a pourtant un pied, voire plusieurs, en Europe. Elle y a vendu 1,2 million de SUV. Le nouveau Tucson reprend un nom, ce qui vaut mieux que d’ésotériques lettres et chiffres. Adieu ix35… la ligne impose une silhouette massive, qui correspond à la volonté d’exprimer la robustesse.
Un outil servi par le diesel
Notre véhicule de test était animé par le moteur diesel le plus puissant, accouplé à une boîte automatique. Un ensemble agréable, que l’on peut conduire en mode normal ou sport, à ce moment-là les réactions deviennent plus vives. La consommation pourrait être plus basse, quelques progrès sont possibles si on en juge par la concurrence.
L’intérieur est plaisant à l’œil, seul le plastique de la planche de bord accueille trop facilement la poussière. L’électronique de pointe se commande très facilement.
Les longs trajets sont confortables et conviennent bien, par exemple à une famille, grâce à la capacité de chargement importante. Si les conditions deviennent mauvaises, ou que la fantaisie vous entraîne hors de la route pour explorer quelque chemin isolé, le blocage du différentiel, qui ne remplace pas les rapports courts, servira à vous extraire d’un mauvais pas. Le système de contrôle de descente permet d’affronter des pentes qui feraient peur à n’importe qui. Sur route ou en dehors, un ange gardien électronique veille. Il remet l’auto dans le droit chemin si vous vous écartez de votre voie… mais vous rappelle sèchement que c’est vous qui devez tenir le volant. Le parcage automatique aide les personnes inquiètes par rapport au volume.