C’est en répondant aux nombreuses questions des lectrices et lecteurs octogénaires ou nonagénaires de ce journal que j’ai découvert que la sexualité n’a pas d’âge limite. Nous préférons ne pas penser à la vie intime de nos parents ou les en priver mentalement: «Je suis sûre qu’ils n’ont pas eu de plaisir, surtout maman!»
Confidents privilégiés
Les grands-parents sont des interlocuteurs privilégiés pour confier sa vie amoureuse ou demander des conseils. Surtout quand on est jeune et qu’on n’ose pas interroger directement ses parents s’ils ont l’air plutôt réservés ou coincés? Car nos grands-mères ne sont pas toutes des femmes pudiques et abstinentes: certaines restent coquettes et coquines. C’est la mode des cougars et le tourisme sexuel exotique n’est plus exclusivement réservé aux hommes.
Veuvage et abstinence
J’ai été touchée par les confidences de ces lectrices octogénaires qui m’avouent souffrir du manque de sexe, surtout après un veuvage devenant difficile à supporter avec le temps qui passe. Quand bien même, elles se sont mariées vierges à une époque où la contraception n’existait pas, elles ont su découvrir les différents chemins qui mènent à l’extase. Certaines témoignent magnifiquement avoir connu une vie intime conjugale très satisfaisante pendant des dizaines d’années et ceci jusqu’au décès de leur conjoint: «Comme c’était beau et bon!»
Plaisir en solitaire
Mais comment s’accorder les bienfaits et la détente d’un plaisir en solitaire, quand on a été nourrie de culpabilité et d’interdits par son éducation familiale ou religieuse?