Mascogne

Le plus célèbre des mots genevois. Un mot qui fait l’effet d’une Madeleine de Proust à sa simple évocation. Car qui n’a pas été tenté, un jour, de tricher à l’école? Pas grand monde, sans doute, à part peut-être votre prof de géo de l’époque. «Je vous ai à l’œil mes gaillards. Chez moi, personne n’a jamais réussi à mascogner.» Place à l’épreuve, redoutée, sur le terroir genevois. Première question. «Comment appelle-t-on les habitants de Gy? Les gysséens, les gypaètes, les gyroscopes, les gytans?» Ça commence mal. «Mais c’est quoi cette question de ouf! Aucune idée! Faut que je consulte ma mascogne. M’sieur, j’peux aller aux toilettes, c’est urgent…»