Une nouvelle année commence et les voyants économiques sont au vert. Cela n’était pas arrivé depuis la crise financière mondiale de 2007. La Banque nationale suisse, le Secrétariat d’Etat à l’économie, Economiesuisse, UBS et les autres diseurs de bonne conjoncture sont unanimes: l’année à venir sera meilleure que 2016. Au niveau national, la croissance devrait s’établir entre 1,4 et 2%. A Genève, elle sera plus modérée puisque les prévisions de la Banque cantonale de Genève tablent sur une hausse de 1,1%.
Reste que, même si la force du franc suisse est toujours un obstacle, les bonnes nouvelles s’accumulent. Le dilemme du vote du 9 février sur l’immigration de masse semble sur la voie de la résolution, la bulle immobilière est oubliée, les exportations repartent à la hausse et certains secteurs comme la pharma et la chimie s’apprêtent à embaucher massivement.
Depuis les écrits de l’économiste britannique John Maynard Keynes, on sait que la confiance joue un rôle capital dans la bonne santé économique d’un pays. En 2017, elle devrait faire son grand retour et permettre ainsi une reprise des investissements publics et privés. Enfin!