Amie des aînés

  • Christine Zaugg

    Christine Zaugg

Nous vivons plus longtemps et souvent en bonne santé. Cette tendance n’est pas près de s’inverser. Dès lors, comment utiliser la richesse que représentent les aînés dans notre société sans verser dans le papy bénévole ou la mamie nounou pour ses petits-enfants?

La politique de la Ville de Genève, dévoilée par la maire Esther Alder, magistrate en charge de la Cohésion sociale et de la solidarité, pose des jalons: c’est le cas de la plateforme d’associations du 3e âge, interlocuteur essentiel quand il s’agit de prendre des mesures en termes d’adaptabilité des logements, d’auto-nomie des plus fragiles ou de lutte contre l’isolement (lire en page 3).

De cette concrétisation intergénérationnelle dépend le succès (ou l’échec) de la politique municipale en faveur de la vieillesse. Mais, plus encore, c’est la transversalité qui signera le succès de l’initiative.

Transversalité entre les différents services de la Ville: la Culture anime, l’Aménagement améliore les espaces publics, le Logement fait de la formation continue, le Social fournit les prestations...

Sans cela, la politique de la vieillesse de la Ville ne connaîtra pas une longue existence harmonieuse mais est immanquablement condamnée à être mort-née.