Contagieux syndrome du Playmobil

  • L’humoriste aime chatouiller les petites manies des parents et de leur progéniture. FRED BOEHLI

    L’humoriste aime chatouiller les petites manies des parents et de leur progéniture. FRED BOEHLI

HUMOUR • Elodie Poux et son humour à rebrousse-poil seront sur la scène du Théâtre du Léman, le 16 décembre.

L’humoriste française vient en effet titiller notre propension à rire de tout. Et ça marche car, sous ses airs faussement naïfs, elle ne manque pas de mordant quand il s’agit de donner vie à des personnages en lien avec le monde de l’enfance. La jeune femme se glisse tout à tour dans la peau d’une employée de cantine revêche et d’une mère de famille pincée, nées à la fois de son imagination et de son expérience.

Elodie Poux a en effet longtemps été animatrice en accueil périscolaire. Une immersion qui lui a permis d’explorer et de recréer avec malice, les enfants qu’elle campe sur scène avec une succession de postures hilarantes et de frimousses grimaçantes.

Mais d’où vient ce titre étrange pour un spectacle? Il paraît que Le Syndrome du Playmobil synthétise la philosophie de l’humoriste, soit ne jamais se départir de son sourire en dépit des vents contraires, tout comme les figurines au visage statique. 

«Le Syndrome du Playmobil», Elodie Poux, Théâtre du Léman, vendredi 16 décembre. www.prestoprod.ch

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