Game over

Le 1er janvier 2017 signifiera pour tous le début d’une nouvelle année. Pour certains, cette date sonnera aussi la fin de la récréation (lire ci-contre). Avec l’introduction de l’échange automatique des informations fiscales, les fraudeurs ont du souci à se faire. C’est une bonne nouvelle! Même s’il y en aura toujours pour pester contre une surveillance accrue des citoyens par l’Etat, force est de constater que cette offensive contre les resquilleurs est une aubaine pour les finances publiques.

Ce sont plusieurs dizaines de millions de francs qui devraient rentrer dans les caisses des communes, du canton et de la Confédération. En ces temps de vaches maigres, cette bouffée d’argent frais permettra de financer en partie la construction d’écoles, de rénover des routes, de booster la recherche.

Si elle fait trembler une partie de la communauté étrangère à Genève, cette nouvelle donne fiscale est foncièrement juste. Surtout pour ceux qui, par bonne conscience, sens civique ou tout simplement solidarité, ont toujours déclaré au fisc suisse l’intégralité de leurs revenus et leurs comptes à l’étranger. Quant à la minorité prête à frauder son pays d’accueil, elle devra enfin passer à la caisse et la facture s’annonce salée.

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