Gare au retour de bâton!

Vous connaissez l’effet papillon? Le battement d’ailes d’un papillon au Brésil provoquerait une tornade au Texas. Eh bien, figurez-vous que quand vous prenez votre voiture pour aller faire vos courses en France, vous êtes un papillon. Ce réflexe qui s’est démocratisé depuis l’abandon du taux plancher en 2015 et la cherté du franc suisse provoque une tornade silencieuse à Genève. Des centaines d’emplois ont déjà été biffés et des milliers pourraient l’être ces prochaines années. (lire ci-contre)

Dans ce contexte difficile, force est de constater que les commerçants ont su réagir. Les prix de milliers d’articles, notamment dans le secteur alimentaire, ont été revus à la baisse, les initiatives pour attirer la clientèle se sont multipliées et un effort a été fait au niveau de l’accueil.

Autant de raisons valables pour favoriser le commerce local. Surtout en cette période de fêtes où de nombreuses échoppes réalisent une grande partie de leur chiffre d’affaires annuel.

Il est donc urgent de prendre conscience de cette réalité: davantage d’achats en France voisine, c’est moins d’emplois à Genève, des boutiques qui ferment et une diversité du commerce mise à mal.