Laisse pisser...

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  • Giancarlo Mariani, rédacteur en chef

    Giancarlo Mariani, rédacteur en chef

Beurk! Ça pue la pisse en pleine rue. Répugnant… Pour vous en convaincre, traversez Plainpalais près de la rue de l’Ecole-de-Médecine, la nuit, ou le passage glauque des Grottes à Cornavin, même en plein jour, on se croirait dans un urinoir à ciel ouvert. Le problème, c’est que cette situation nauséabonde n’est pas près de s’améliorer. En cause? Les coûts exorbitants liés à l’installation de WC publics. Mais aussi, et c’est nouveau, le refus de cafetiers et restaurateurs d’ouvrir leurs WC aux passants pris d’un besoin pressant (lire ci-contre). Et cela malgré une indemnisation annuelle de 1500 francs. Attention, pas question ici d’empiéter sur la liberté de chaque gérant d’accepter ou non d’installer ces toilettes accueillantes. Non, ce qui navre, c’est que l’organisation faîtière cantonale a tiré la chasse sur le concept sans même l’essayer. Regrettable. Car le système a été testé avec succès à Berne, Bienne, Thoune et Lucerne. De là à penser que les Alémaniques sont plus prompts à soulager la population, il n’y a qu’un pas que les dames, notoirement discriminées, franchiront allégrement. A l’heure des grands raouts estivaux, elles seront nombreuses à en avoir franchement marre que restaurateurs et autorités s’obstinent à prendre les vessies pour des lanternes.

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