Psychose

Automnales, entraînements à la course de l’Escalade, achats de Noël, concerts, matches de foot, de hockey, spectacles… On est en plein dans la période où l’on sort, à la rencontre du monde, au beau milieu de la foule. Oui mais à la différence qu’aujourd’hui, on est envahi par la psychose des attentats. Paris se vide, Bruxelles devient une capitale fantôme… Même les candidates à l’élection de Miss France 2016 craignent que leurs tenues en maillot de bain ne représentent un danger. Elles sont en Polynésie. Le monde entier a la peur au ventre. Le trouillomètre grimpe de jour en jour, la planète devient folle. Et si c’était moi la prochaine victime? La semaine dernière, c’est à Lancy que des usagers des transports publics et autres automobilistes ont craint qu’une bombe allait leur péter à la figure (lire en page 5). Tram évacué, route fermée, c’était la panique générale, la peur à fleur de peau de l’après 13 novembre. Pourtant, ce branle-bas de combat n’avait rien à voir avec le terrorisme. Il y a bien une alerte à la bombe, celle d’un citoyen en rupture avec son assurance… Il menaçait de tout faire péter à la route de Chancy… Se doutait-il que son acte a terrorisé des gens qui rentraient du boulot?