Rien n’est encore officiel. Mais «de source proche du dossier», les négociations sur le budget 2016 de l’Etat de Genève sont sur de meilleurs rails. Ainsi, il y a de fortes chances qu’un budget soit voté et que la sortie des douzièmes provisionnels se concrétise ce printemps. Au passage, il ne faudra pas oublier de dire un grand merci à la Banque nationale suisse. Sa contribution exceptionnelle d’environ 39 millions aura mis un peu de baume sur des comptes 2016 bien mal en point.
Reste que cette sortie programmée de l’impasse budgétaire ne résout pas tout. Entre les espoirs et les craintes des uns et des autres, il ne sera pas facile de trouver le bon compromis. Surtout si les blocs gouvernementaux, il y en a trois, retombent dans leurs travers et privilégient à nouveau le bras de fer dogmatique, catastrophique pour le bon fonctionnement des institutions et l’image de Genève.
En résumé, pour que le chaos cesse, il est indispensable de rétablir une meilleure confiance entre Exécutif et législatif, entre population et gouvernants. Sans cela, aucune réforme ne pourra être menée. N’oublions pas que d’importantes et douloureuses réformes sont d’ores et déjà programmées. L’équilibre des comptes de Genève en dépend. Sa prospérité aussi.