L’été sera «particulièrement» sportif. Un peu comme le «GHI» cette semaine. Idéalement, à la veille des grandes joutes, la question est surtout de savoir dans quelles disciplines chacun pourra jubiler. Les paris sont ouverts… De l’Eurofoot en France aux Jeux olympiques de Rio au Brésil, les possibilités de rafler médailles et lauriers seront aussi nombreuses que celles de se ramasser lamentablement. En sport, du néant au firmament il n’y a qu’un petit pas. Jusque-là rien à redire, c’est la glorieuse incertitude du sport. Sauf que, cet été, une autre incertitude risque de miner les terrains. Celle liée aux convulsions sociales. En France comme au Brésil, la colère populaire gronde. Le sentiment d’impasse politique et économique pèse, traumatise, tétanise. Tout comme le risque terroriste. Prises très au sérieux par les autorités et les organisateurs, ces menaces ont de quoi refroidir. A moins que, une fois encore, la confrontation sportive ne mette sous l’éteignoir celle sociale. Après tout la formule a déjà fait ses preuves… «Panem et circenses» (du pain et des jeux) et le bon peuple se tiendra tranquille. Quoi? Rien n’aurait changé depuis les Romains? On fera le bilan à la fin de l’été. D’ici là, la seule certitude, c’est que, quel que soit notre camp, il va y avoir du sport.
(lire aussi 3, 7, 19-21)
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