Union sacrée

Cela a pris trop de temps, mais l’union sacrée pour sauver le Stade de Genève a été politiquement scellée. Rendre enfin le Stade d’utilité publique est en effet un pas cardinal dans la bonne direction. Celle de donner au Servette FC, les moyens de se consacrer à sa mission sportive. A condition, évidemment, que le club résident échappe à la faillite. Cela semble peu probable aujourd’hui. D’autant que cette piste a été souvent évoquée par le président Hugh Quennec. Pas question ici d’ouvrir son procès. Mais plutôt de constater que lorsque des efforts communs sont consentis à tous les niveaux, on peut parfois trouver des solutions inespérées. Celle de sauver le Servette FC de la faillite s’impose. Pourquoi? Parce que si le club replonge en 2e ligue interrégionale, la confiance sera sérieusement ébranlée, voire brisée. Même celle des plus fidèles supporters. Comme Jean-Marie Fleury, l’éditeur du GHI (lire notre article). Comme tant d’autres, il a beaucoup investi dans le club de son cœur. Pas sûr que ce lien résiste à une 2e faillite, après celle de 2005. Comme lui, de nombreux servettiens écœurés hésiteront à remettre l’ouvrage sur le métier pour aider Servette à retrouver son lustre d’antan. Il faut tout faire pour éviter un tel gâchis!