Aérothon: une nuit fédératrice et du travail en coulisses

AÉROPORT • Dans la nuit du 15 au 16 septembre, le personnel aéroportuaire s'unissait sur le tarmac pour un "aérothon" au bénéfice de la Croix-Rouge. 

  • Les sportifs d'une nuit ont tout donné déjà lors de l'entraînement collectif. (DR)

    Les sportifs d'une nuit ont tout donné déjà lors de l'entraînement collectif. (DR)

773, c'est le nombre de sportifs d'un soir qui se sont retrouvés sur le tarmarc humide, dans la nuit du 15 au 16 septembre pour participer à un événement fédérateur au sein de l'Aéroport de Genève. Qui du personnel de l'institution, qui employés des entreprises de cette "grande famille", comme aime à l'appeler Bertrand Staempfli, porte-parole de l'Aéroport international de Genève (AIG), se sont mouillés jusqu'au bout de la nuit pour l'aérothon dont les bénéfices étaient destinés à la Croix-Rouge genevoise. Le but? Parcourir autant de kilomètres que souhaités en étant parraîné d'une certaine somme au kilomètre. Le tout à pied (marche, course, nordic walking) ou en vélo, voire tandem, comme l'a tenté Bertrand Staempfli avec une collaboratrice. 

Un acte fédérateur

L'événement s'inscrit dans une culture d'entreprise qui tend à fédérer les collaborateurs autours d'une cause et d'un objectif communs. L'objectif? Créer du lien entre des personnes qui ne sont pas amenées à se rencontrer le reste du temps. Dans le cadre de cet investissement pour la bonne cause, c'est tout aussi bien le personnel aéroportuaire que les employés des entreprises implantées sur la plateforme qui se sont unis sur le tarmac. "Petits, grands, sportifs ou pas, tout le monde pouvait participer", rappelle Bertand Staempfli enthousiaste. L'invitation a plutôt bien fonctionné, puisque sur les 4000 km parcourus qu'escomptaient les organisateurs, ce sont plus du double qui ont été réalisés par les marcheurs, coureurs et pédaleurs nocturnes. 8'400 pour être précis. 

Des mois de travail

Fantastique succès, sachant que l'organisation de l'événement a mobilisé un comité de pilotage de quinze personnes depuis le mois de mai. Le temps nécessaire pour obtenir toutes les autorisations nécessaires et organiser la sécurité au milimètre. La nuit de l'événement, ils étaient près d'une centaine de bénévoles sur le tarmarc à tenir des stands, orienter les participants ou encore faire de la prévention. "Ce matin, on avait les larmes aux yeux. On a vraiment eu l'impression de vivre quelque chose de fort, un peu Boy Scout." confie Bertrand Staempfli qui retient avant tout le côté fédérateur de l'événement qui a permis à des gens de milieus très différents de se retrouver ensemble autour d'un beau dénominateur commun. Et de conclure: "Vous savez, l'aéroport, c'est comme dans les couples, parfois il y a des frictions, des tensions, mais si on organisait ce genre d'événements, peut-être pas tous les ans, mais tous les 3 ans, on repartirait pour 5 ans de bonheur."