CEVA: mise à l’enquête exigée par le MCG et l’UDC

GRAND CONSEIL • Les deux partis ont demandé, le 14 avril, la convocation d’une séance extraordinaire.

«C’est une obligation morale et éthique de respecter la transparence sur le CEVA», tonne le député Eric Stauffer au nom du MCG et de l’UDC. Fâchés, notamment par l’important retard pris par le chantier de la liaison ferroviaire Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse (CEVA), l’éviction des entreprises locales dans les appels d’offres et les explications contradictoires apportées par le Gouvernement, les deux partis ont demandé, le 14 avril, la convocation d’une séance extraordinaire du Grand Conseil. But de cette manœuvre politique autorisée par la nouvelle Constitution? Proposer la création d’une enquête parlementaire afin de faire toute la lumière sur le chantier du siècle du CEVA. Lors de cette séance extraordinaire, les deux partis demanderont également que les investissements des Services industriels de Genève (SIG) soient mis à l’enquête.

«La lumière sera faite»

«Le Conseil d’Etat n’a rien à cacher», clarifie de son côté Bernard Favre, secrétaire général adjoint au Département présidentiel. «Il peut transmettre toutes les infos nécessaires au Grand Conseil que ce soit lors d’une session extraordinaire ou sous d’autres formes, comme il l’a déjà fait avec la presse», rassure-t-il. Avant de conclure: «La lumière sera faite!»

En principe, le Bureau du Grand Conseil devrait statuer sur la demande du MCG et de l’UDC d’ici fin avril.