AU DIABLE, LES MODES!

Le pire, en politique, ce sont les modes. Les obligations d’adhérer. Les courants dominants, qui entraînent dans leurs gouffres les millions de moutons. Il y a vingt-cinq ans, ce fut l’ineffable mode ultra-libérale, importée du monde anglo-saxon, qui voulait balayer l’idée même d’Etat, tout projet public, toute idée d’aventure commune entre citoyennes et citoyens d’un même pays.

D’ailleurs, l’idée de nation était jetée à la poubelle. On nous prônait la «fin de l’Histoire», sous prétexte que le Mur était tombé, que le communisme était mort, que le capitalisme était désormais, et à jamais, la seule option pour nos sociétés.

Je suis très fier d’avoir, à l’époque, résisté à cette mode. Et défendu, seul contre beaucoup, l’idée de nation. Le rôle d’arbitrage de l’Etat, tout en combattant ses excès dépensiers, tentaculaires. Le primat du politique sur l’économie. Celui de l’industrie et de l’agriculture sur la finance spéculative, le boursicotage mondialisé, cosmopolite, déraciné des forces de travail, celle des hommes et des femmes de notre monde.

Aujourd’hui, je résiste aux Verts. Je partage certes avec eux le souci de préserver notre planète, combattre la pollution, économiser l’énergie. Mais leur discours! Leurs prédications de fin du monde! Leur liturgie autour du thème climatique. Leur opportunisme: se saisir de ce sujet, ne parler que de lui, à fins électorales. Comme en 2011, avec Fukushima. Il y a vingt-cinq ans, je résistais aux néo-libéraux. Aujourd’hui, je résiste à la religion des Verts. Et toi, camarade lecteur, tu résistes à quoi?

Mal-être des jeunes: y a-t-il des signes révélateurs?

CW • Lorsqu’elles ont lieu, les crises suicidaires à l’adolescence sont souvent des crises «existentielles». Comme le souligne Nathalie Schmid Nichols, responsable du CEPS: «L’adolescent est projeté dans un avenir qui l’inquiète et est amené à se poser un grand nombre de questions». Les signes les plus révélateurs du mal-être d’un jeune résident souvent dans un «changement soudain du comportement». Un jeune aux idées suicidaires aura par exemple tendance à adopter une attitude de retrait social qui se traduira fréquemment par une augmentation de l’absentéisme scolaire et parfois même par des fugues. La consommation d’alcool, de drogues, les troubles de comportements alimentaires ou encore des manifestations physiques répétées, comme les maux de ventre ou de tête, peuvent également être des symptômes révélateurs.