C’était la semaine des évasions à Genève la semaine dernière. Après le non-retour d’un détenu condamné pour l’assassinat d’une prostituée, c’est un trafiquant de drogue qui a pris la clé des champs d’un foyer destinée aux peines de semi-détention, deux jours plus tard.
L’un rentre, l’autre pas
Un homme de 32 ans, qui purgeait une peine de sept mois au centre de détention ouvert de privation de liberté de Villars pour trafic de drogue et cambriolages, a choisi de ne pas rentrer en prison le soir du 5 juin. Coïncidence, il s’est enfui le jour même ou un autre détenu, également en fuite, a réintégré son foyer. Le détenu, âgé de 38 ans, était au bénéfice d’un régime de semi-détention dans un appartement à Plainpalais appelé La Pâquerette des Champs. Il a communiqué par écrit à sa famille sa déception ne s’être vu refuser la liberté conditionnelle. Finalement, après cinq jours de cavale, il s’est livré à la police.
Cet homme avait été condamné en 2005 à 15 ans de prison pour avoir assassiné une prostituée en lui assenant 110 coups de poinçon. Son évasion lui vaut aujourd’hui la perte de son régime de semi-liberté. Il a été placé dans un établissement fermé.
Enfin, selon la Tribune de Genève, Une troisième évasion s’est produite vendredi 6 juin, mais cette fois à l’Unité cellulaire psychiatrique de Belle-Idée, à Chêne-Bourg. Malgré les barbelés, un détenu est parvenu à s’échapper. Il a toutefois été retrouvé peu de temps après par la police genevoise à proximité de la frontière.