DETTE • D’après les derniers chiffres du Fonds monétaire international (FMI), la dette mondiale atteindrait plus de 152’000 milliards de dollars. Le seul élément rassurant? Les deux tiers de cette dette proviennent du secteur privé, donc des entreprises et des particuliers, par définition créateurs de richesse. En revanche, en ce qui concerne les emprunts publics, la situation est clairement inquiétante.
Depuis la crise financière de 2008, de nombreux gouvernements se sont endettés afin de mettre sur pied des programmes de relance. Sans aucun résultat! En effet, la majorité des économies nationales affichent une croissance quasiment nulle et cette réalité ne semble pas changer au fil des années. Il y a lieu d’être alarmiste, car cette dette abyssale pose de sérieux problèmes. Le premier est que ces emprunts n’ont pas permis de relancer la croissance. Ensuite, une dette est faite pour être remboursée, mais le problème est qu’elle représente aujourd’hui plus du double de la valeur de l’économie mondiale. Pour les remboursements, on peut donc toujours rêver. Enfin, si les taux étaient amenés à remonter, cela provoquerait un véritable séisme aux secousses planétaires.
A Genève, où la dette atteint des records nationaux, on se gargarise du faible coût des intérêts et on continue de mener un train de vie somptuaire. Si l’on cumule les emprunts communaux et cantonaux, on frise les 20 milliards de francs. Dix fois plus qu’à Fribourg. Un sérieux boulet qui traîne à la patte de nos élus. Ces derniers seraient bien inspirés de suivre les bons exemples autour d’eux. Cela tombe bien, ils n’ont pas besoin d’aller bien loin. En moins de dix ans, le canton de Vaud a fait fondre sa dette de plus de 8,5 milliards de francs…