L’actu genevoise en 1970

NOVEMBRE 1970 • Lorsque «GHI» est né, le Pavillon des sports de Champel était inauguré et on évoquait le futur quartier du Seujet.

  • L’aéroport de Cointrin en 1970, tiré du livre  de René Hug, «L’Avion à Genève». DR

    L’aéroport de Cointrin en 1970, tiré du livre de René Hug, «L’Avion à Genève». DR

Le 6 novembre 1970, un vendredi, était un jour particulier pour les Genevois avec l’inauguration d’un complexe sportif digne de ce nom, le Pavillon des sports de Champel sur les bosquets des falaises de l’Arve. Le pavillon a été inauguré en présence de nombreuses personnalités dont le conseiller administratif Claude Ketterer, connu sous le sobriquet de l’homme au nœud pap’.

Le quartier du Seujet

Le futur quartier du Seujet faisait la Une des quotidiens. La reconstruction du périmètre du quai était un challenge, car il s’agissait d’amener «dans le courant du XXe siècle, un quartier qui semble avoir été laissé à l’écart par le progrès de notre cité». Le Service immobilier de la Ville de Genève et son conseiller Claude Ketterer présentaient leur projet de construction ainsi que les liaisons envisagées près du pont Sous-terre. Toute une histoire.

Aéroport

Le 6 novembre 1970, l’association des riverains de l’aéroport adressait une lettre à tous les députés afin d’interdire le trafic nocturne: «Au moment où le Conseil d’Etat vous demande de l’autoriser à engager pour l’aéroport une première série de nouveaux crédits d’un montant d’environ 48 millions, dont à déduire de la subvention fédérale [sic], nous estimons nécessaire de vous demander d’assortir cette loi d’une disposition interdisant le trafic nocturne.»

Objecteurs au tribunal

Les procès d’objecteurs de conscience se sont succédé à un rythme rapide au Palais de justice dans la première semaine de novembre 1970. D’autre part, on apprend dans le Journal de Genève, le lancement d’une initiative populaire en faveur de la création d’un service civil. Il manquait alors 50’000 signatures nécessaires pour que s’ouvre une nouvelle campagne électorale afin de ne plus punir les objecteurs. Les éditorialistes redoutaient en effet que Genève continue à juger les objecteurs selon les dispositions du code pénal militaire, alors que dans la plupart des cas, les faits n’étaient pas contestés.