LE GNIOLU

  •  Thierry Meury

    Thierry Meury

SE DIT que ceux qui enragent de voir notre pays caricaturé par les étrangers, pays de montagnes peuplé exclusivement d’armaillis, feraient bien de leur déconseiller la lecture de la presse helvétique. Ces méprisants auraient pu en effet tomber sur cette édition récente d’un quotidien genevois où, dans les pages «Suisse» (sic), on pouvait notamment découvrir ces deux titres relatifs à notre trépidante vie politique: «Votations du 5 juin: l’initiative «vache à lait» jugée excessive» et, juste à côté, «Pas de vaches à cornes dans la Constitution».

NE SAIT PAS si notre président Johann Schneider-Ammann a l’intention de se rendre à Cuba pour y vanter les mérites thérapeutiques du rire, mais il devrait. Car tous les grands de ce monde font ces temps un petit saut à La Havane: le pape, les Rolling Stones ou encore Obama. Ce dernier qui, comme l’écrivait un canard, «a assuré à Raùl Castro que Cuba n’a rien à craindre des Etats-Unis». C’est dire que Castro peut commencer à se faire du souci.

A DECOUVERT, durant la trêve pascale, qu’il n’y a pas que le président cubain Raùl Castro qui peut se faire du mouron. Les Eglises aussi ont de quoi s’inquiéter, en tout cas si on en croit cette statistique nous révélant que la réincarnation gagne du terrain chez les chrétiens.   D’où ce titre alarmiste: «La réincarnation gagne toujours plus d’adeptes». Evidemment, s’ils se réincarnent…

APPREND que les dernières élections dans le village vaudois de Corcelles-près-Payerne ont vu l’entrée à l’exécutif de la commune d’un patron de club échangiste. Si la politique, où tout le monde couche avec tout le monde, ne devrait pas trop le changer, il s’inquiète néanmoins en déclarant: «Etre patron d’un club libertin, c’est une épine dans le pied». On a cherché mais il n’y a pas de contrepèterie…