SE DIT que les journalistes n’ont décidément pas toujours le sens du titre. Dernier exemple en date: alors que les médias venaient de publier les conclusions accablantes du rapport sur les actes de pédophilie commis par des prêtres à l’Institut Marini à Fribourg et qu’une autre affaire de relation entre un curé de 75 ans et un mineur de 17 ans remontait à la surface du côté de Genève, titre du principal quotidien genevois à propos de la nomination d’un nouveau vicaire épiscopal: «Un sacré coup de jeune à la tête des catholiques». Un jour à la tête et le lendemain…
NE SURPRENDRA personne en avouant qu’il a été interpellé par ce titre en Une d’un journal dominical: «Alcoolisme: Sortir de cette maladie est possible mais cela prend du temps». Une vie…
DOIT RECONNAîTRE qu’il y aura sans doute beaucoup de Lausannois qui le regretteront. On veut parler ici de Daniel Brélaz qui, outre avoir fait rire toute la Suisse romande par la voix de Yann Lambiel, a dirigé la capitale vaudoise avec succès durant quinze ans. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, comme on nous le rappelle: «A la fin du mois de février, Daniel Brélaz quittera la syndicature». Lausanne s’apprête à changer de régime.
APPREND que les deux Syriens présumés terroristes, arrêtés en décembre et relâchés la semaine passée, seraient entrés à Genève par erreur, pensant être toujours en France! Si les vrais terroristes sont aussi doués en géographie, ça peut expliquer pourquoi ils arrivent à déjouer si facilement les plans de sécurité: ils disent vouloir frapper à Strasbourg et ils se retrouvent à Paris!
LIT que la candidate démocrate américaine à la présidence, Hillary Clinton, a dû se justifier face à son adversaire de gauche des très gros cachets reçus pour trois discours à des banquiers. D’où ce titre: «Wall Street, le boulet d’Hillary Clinton». Et elle est bien placée pour savoir que les bourses ont déjà causé la perte de son mari.