EST FIER d’apprendre que les gardiens de la paix de notre bonne ville de Genève sont des pionniers! Nos agents municipaux ont en effet suivi des cours pour mieux repérer les citoyens atteints de la maladie d’Alzheimer. Comme nous le révèle ce titre: «Maladie d’Alzheimer: la police se forme». S’ils pouvaient aussi oublier de mettre des PV…
SE FOUT presque royalement des petits soucis sportifs et extra-sportifs du Genève-Servette Hockey-Club. Mais n’a pu passer outre ce titre dans les pages sportives d’un quotidien: «Quennec joue la transparence». Voilà qui doit être aussi nouveau pour lui que l’abstinence pour l’auteur de cette chronique.
N’A PAS le cœur à rire en découvrant que certains migrants, après avoir déjà bravé mille dangers pour arriver à nos portes, prennent encore d’énormes risques pour rentrer chez nous. Comme en témoigne ce titre: «Au péril de leur vie, les migrants se cachent sur le toit des trains pour arriver en Suisse». Encore une ou deux restructurations aux CFF et ce sera aussi le cas des pendulaires.
A SOURI en lisant dans un tabloïd, qui consacrait des pages spéciales aux trente ans de la série américaine Top Models, ce témoignage d’une inconditionnelle romande: «Cette série nous change les idées!» Exclusivement des histoires de fric, de cul, de jalousies et de trahisons, c’est vrai que ça nous change de la vie!
SE DEMANDE si les Français ne vont pas s’ennuyer après leurs élections présidentielles. Bien mieux que ceux de Top Models, les auteurs du scénario sont d’une imagination sans limite. Quant aux dialogues, les acteurs s’en chargent eux-mêmes, à l’instar du petit, très petit candidat Philippe Poutou: «Si je n’étais pas candidat, je crois que je m’abstiendrais». Il aurait dû commencer par s’abstenir d’être candidat.
SE DIT que ça fait toujours plaisir aux pauvres de savoir qu’ils vivent dans un monde très riche. Très riche et qui le sera encore plus dans trois décennies, en tout cas à en croire le résultat de cette étude: «Le monde sera deux fois plus riche en 2050»! Et c’est encore mieux paraît-il pour ceux qui aujourd’hui n’ont rien: en 2050, ils auront trois fois rien.