Le sentiment de sécurité se renforce chez les Genevois

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SONDAGE • «Les chiffres sont très satisfaisants», résume Pierre Maudet, conseiller d’Etat responsable de la Sécurité. «Sur tout le territoire cantonal, le sentiment d’insécurité recule par rapport au pic de 2013», précise-t-il lors de la présentation du Diagnostic local de sécurité (DLS), mardi 27 juin au Nouvel Hôtel de police à La Gravière.

Concrètement, le taux d’insécurisés au sein de la population genevoise est retombé à 34,2% (49,9% en 2013). «Pour la première fois depuis la création de cette statistique en 2004, l’insécurité n’est plus la préoccupation principale des résidents genevois», pointe de son côté Dominique Wisler, l’auteur du DLS. Autre bonne nouvelle pour les forces de l’ordre, l’image de la police cantonale et municipale ne cesse de s’améliorer. Les avis positifs passent ainsi de 57,5% en 2004 à 69,9% en 2016. «Cela me fait particulièrement plaisir, d’autant que l’indicateur sur l’équité de la police s’avère, lui aussi, en constante progression. Il passe de 40% d’avis positifs en 2007 à 60% aujourd’hui», note Monica Bonfanti, commandante de la police genevoise.

Présence policière plus visible

Pour expliquer la baisse sensible du sentiment d’insécurité, l’étude avance notamment une présence policière plus visible sur le terrain, une plus grande rapidité d’intervention, un net recul de la petite et moyenne criminalité et une collaboration renforcée entre les différents acteurs de la sécurité, aussi bien à l’échelle cantonale que communale. Pour mémoire, le DLS est un sondage basé sur un échantillon représentatif de la population genevoise réalisé tous les trois ans depuis 2004. Il porte notamment sur le sentiment d’insécurité et sur l’image de la police. Son but est de permettre aux résidents de s’exprimer sur la qualité des contacts avec la police et les attentes des citoyens sur la manière dont les forces de l’ordre remplissent leurs missions. Outre les statistiques policières, le DLS a analysé en 2016 les données issues de plus de 4850 questionnaires. «C’est un véritable outil stratégique permettant d’élaborer des recommandations destinées à la police cantonale, aux polices municipales et aux différents acteurs politiques cantonaux et communaux», conclut Monica Bonfanti. GiM

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