Les assistants de sécurité publique menacent Maudet

REVENDICATION • Les assistants de sécurité publique (ASP) vont poursuivre leur lutte pour obtenir un meilleur statut. Ils ont annoncé le 4 août, vouloir manifester devant le Grand Conseil le 28 août. Le Parlement étudiera ce jour-là la nouvelle loi sur la police.

Durcir le ton

Les ASP ont averti Pierre Maudet, leur magistrat de tutelle, que s’il refuse le dialogue, il devra s’attendre à un durcissement du ton. Les frondeurs souhaitent être soumis à la loi sur la police (LPol). Ils effectuent entre autres des tâches telles que le convoyage de détenus, l’escorte de personnes refoulées du territoire ou la sécurisation des ambassades. C’est pourtant la loi sur l’administration du personnel cantonal (LPAC) qui s’applique à eux. Or, les ASP estiment qu’il y a injustice car ils ne bénéficient pas de certains avantages octroyés aux policiers, comme le paiement des primes d’assurance-maladie. En revanche, ils sont traités comme eux en ce qui concerne leurs heures supplémentaires, qui ne sont pas majorées.

Pour rappel, le 20 juin, une soixantaine d’ASP, vêtus de leurs uniformes et portant leurs armes et des masques, avait manifesté dans la rue. Choqué, le Département de la Sécurité a immédiatement ouvert une enquête administrative à l’encontre de 21 d’entre-eux. Les ASP avaient réagi en débrayant une nouvelle fois le 10 juillet. ChZ