Plaques d’immatriculation: retour des ventes aux enchères

SERVICE CANTONAL DES VÉHICULES • Les Genevois sont-ils prêts à miser gros pour des plaques minéralogiques? Réponse le 1er décembre sur Ricardo.ch.

  • Des plaques qui attisent la convoitise des chasseurs de numéros rares. DR

    Des plaques qui attisent la convoitise des chasseurs de numéros rares. DR

Bonne nouvelle. Le Service cantonal des véhicules renoue avec les ventes aux enchères de plaques d’immatriculation rares ou considérées comme «spéciales» par les conducteurs. «La dernière vente à Genève, avec huissier et crieur, remonte à 2003», se souvient Didier Leibzig, directeur à la Direction générale des véhicules. «Depuis, la demande n’a cessé de croître», explique-t-il. Pour répondre aux attentes des Genevois, il a décidé d’organiser une vente mieux adaptée à l’air du temps. Autrement dit, via internet.

Plaque de ses rêves

«Dès le 1er décembre, cinq à sept plaques minéralogiques seront proposées simultanément sur la plateforme Ricardo.ch. Les clients pourront miser pendant sept jours. A l’échéance, la personne qui aura fait l’offre la plus élevée se verra adjuger le droit d’usage de la plaque de ses rêves», clarifie Didier Leibzig.

Reste à savoir combien coûtera le privilège de sillonner les routes avec son chiffre porte-bonheur, sa date de naissance ou le code postal de sa commune inscrit sur la plaque d’immatriculation. «La vente ne sert pas à renflouer les caisses de l’Etat. Ce n’est pas une histoire d’argent, nuance Didier Leibzig. Mais il est vrai que certains numéros peuvent atteindre des records. Et cela même si leur mise à prix initiale démarre à environ 800 francs selon les plaques.» Ruineuse ou non, cette première vente a-t-elle de quoi attiser la convoitise des chasseurs de numéros rares? «Oui. Côté automobiles, le GE 300’000 ou le GE 555’555 devraient donner lieu à des compétitions disputées. Le 1204 ou le 1206 ont également la cote pour les motos», estime Didier Leibzig.

D’autres ventes suivront

Précision importante. Quel que soit le prix déboursé, la plaque d’immatriculation reste propriété de l’Etat. Elle ne peut être cédée ou revendue par l’acquéreur. Le règlement, accessible sur le site web de la Direction générale des véhicules, est très clair à ce propos.

Bonne surprise pour tous ceux qui n’auraient pas trouvé leur bonheur, deux autres ventes sont prévues les 8 et 15 décembre. «D’autres enchères suivront. Et cela plusieurs fois par année», promet Didier Leibzig. «Avec là aussi des numéros rares et précieux». Adjugé!

Rens.: www.ge.ch/vehicules ou www.fr.ricardo.ch/ENCHERES-PLAQUES-GE