Radar de la honte à Thônex-Vallard!

PRÉVENTION ROUTIÈRE • Un nouveau radar surplombe la Route Blanche à 200 mètre de la douane. De nombreux automobilistes ont été piégés en trois mois…

  • Les véhicules arrivaient trop vite à l’entrée de la plateforme de la douane. FG

    Les véhicules arrivaient trop vite à l’entrée de la plateforme de la douane. FG

«Je pensais que la France avait battu le record en matière d’escroquerie en radar avec l’appareil placé avant la douane de Bardonnex où la vitesse est limitée à 50 km/h en direction de la Suisse, s’indigne un automobiliste genevois. Eh bien, figurez-vous que Genève fait pire! Depuis trois mois un nouveau radar vitesse installé avant la frontière française de Thônex-Vallard est à mon avis, le radar de l’escroquerie, de la honte en Suisse!» Selon cet usager de la route, l’appareil surplombant la Route Blanche 200 mètres après le feux de la douane en direction de la France, est un véritable piège car la vitesse y est limitée à 40 km/h. De très nombreux automobilistes ont été flashés: «Je ne vois pas de prévention routière avec ce radar, mais bien un tire-fric», s’indigne pour sa part une Genevoise, qui vient de recevoir une douloureuse à 100 francs.

Radar-douane

Pourquoi ce nouveau radar à deux pas de la douane? «Les vitesses d’approche à l’entrée de la plate-forme douanière étaient, selon les services des douanes, considérablement élevées pour un grand nombre d’usagers», explique Eric Grandjean, Officier de presse à la police genevoise. La police rappelle que seulement 10% des sites des radars (mâts, boîtiers et cabines) sont équipés d’un appareil photo à l’intérieur. «Ces derniers sont régulièrement changés de place, poursuit Eric Grandjean. Cette manière de faire permet de mettre en application notre principe PréDiRe, prévention-dissuasion-répression. Par ailleurs, les cabines vides obligent les usagers de la route à freiner à la hauteur des radars s’ils roulent trop vite.»

Etude

Quant au choix de l’implantation d’un radar, «il est identifié selon le nombre d’accidents, mais aussi lors de demandes d’associations, de communes, rappelle encore Eric Grandjean. A ce moment, une étude est réalisée au moyen de radars mobiles. Si une pertinence de modération de trafic existe, des solutions au moyen de mobilier urbain sont étudiées avec les partenaires, les communes, la direction générale des transports, etc.»