Voitures bannies du centre-ville...

  • Voitures bannies du centre-ville...

    Voitures bannies du centre-ville...

MOBILITÉ • «On ne pourra plus rouler tous au même moment en voiture en ville. Ce temps-là est révolu», a martelé, mardi 4 novembre, le conseiller d’Etat Luc Barthassat. Pour ne pas passer pour le fossoyeur de la voiture en ville, le Ministre des transports s’est appuyé sur les conclusions d’une consultation populaire sur la mobilité, menée en ligne au mois de septembre.

Consensus

«Plus de 12’000 personnes ont répondu aux 44 questions sur les Etats généraux des Transports», s’est réjoui l’élu. Points forts de cette consultation (GHI 9.10.14)? Un consensus pour que l’Etat divise le canton en trois zones distinctes: l’hypercentre, le centre et la périphérie. Avec des priorités de mobilité différentes pour chaque zone. Ainsi, les personnes plébiscitent une combinaison entre les transports publics et les modes doux pour cyclistes et piétons dans l’hypercentre. Une mobilité mixte au centre et plus de moyens individuels motorisés en périphérie. Des résultats qui confortent le Ministre des transports dans son plan pour remettre de l’ordre dans la circulation à Genève. Reste à savoir si cette priorité aux transports publics et aux utilisateurs de modes doux ne va pas à l’encontre de la Constitution genevoise et le principe du libre choix des modes de transports. «Je ne suis pas là pour mettre fin à ce libre choix, je suis là pour le réglementer», clarifie Luc Barthassat.

Le message passe mal

Un message qui passe mal dans les milieux automobilistes. «Les transports publics, et les cyclistes dans une certaine mesure, ont déjà la priorité au centre-ville», rétorque ainsi François Membrez, président du TCS-Genève. «Toute nouvelle initiative dans ce sens est donc inutile. Par ailleurs, les voies de bus sont généralisées. J’ajoute que la nouvelle Constitution genevoise consacre clairement le principe du libre choix des modes de transport sur tout le territoire genevois. » GiM