"Y'en a marre des rodéos routiers devant les Evaux!"

INCIVILITÉS • Trop de jeunes automobilistes «testent» bruyamment leur voitures sur le parking du centre sportif d’Onex. Pétition des riverains.

«Les deux grands parkings du Centre sportif des Evaux à Onex se transforment en circuit pour voitures, le soir dès 23heures et ceci jusqu’à 3 heures du matin!» Excédés par ces rodéos routiers nocturnes, des riverains ont déposé une pétition au Grand Conseil. 

Courses de nuit

En deux mots, les pétitionnaires exigent que les utilisateurs du complexe des Evaux fassent moins de bruit et qu’ils n’utilisent pas le parking comme un circuit de voitures avec des dérapages et en faisant crisser les pneus. La pétition, adressée à la Ville de Genève, a fait l’objet, le 10 mars dernier, d’un projet de motion du Conseil municipal de la Ville d’Onex. 

Frein

«Nous demandons à la Fondation des  Evaux  de freiner l’ardeur des jeunes automobilistes par l’installation de barrières», détaille l’élue socialiste Carole-Anne Kast, maire d’Onex. «Avec ma consœur Verte, Ruth Bänziger, nous avons toutefois constaté que ces incivilités se déroulent le soir, lorsque le parking est vide.» 

Ainsi, pour tranquilliser tout le monde, un projet de motion du Municipal d’Onex demande à la Fondation des Evaux  de trouver rapidement une solution.

Pour la Fondation des Evaux, la  solution des barrières paraît simple, mais elle est en difficilement praticable. «Il y a déjà deux barrières, explique Etienne Gomes, président la Fondation des Evaux. Mais elles n’empêchent pas l’accès aux deux parkings en gravier. Et puis, les riverains qui se plaignent utilisent aussi ce parking, qui ne leur est pas destiné.» Il tient encore à souligner: «On ne peut pas fermer complètement les parkings, il y a trop de trafic avec les nombreuses manifestations. Sans parler des très nombreux pique-niqueurs.» Et de conclure: «Il faudrait engager un agent de sécurité. Mais qui le paiera?  Nous avons déjà deux  agents pour la surveillance des 50 hectares des Evaux, nous ne pouvons pas engager un troisième!»  Pas sûr que les riverains fâchés vont ronger tranquillement leurs freins  en attendant la solution miracle…