Uriner dans la rue: contravention à 250 francs

SALUBRITÉ • Que risque une personne surprise en flagrant délit de pipi sauvage, voire plus? «Une dénonciation à la police cantonale qui dressera une contravention», détaille Cédric Waelti, chargé de la communication au Département de l’environnement urbain et de la sécurité. 

En trois mois, près de 160 personnes ont reçu en Ville de Genève, une douloureuse en espèces sonnantes et trébuchantes pour avoir uriné sur la voie publique. «Entre le 1er octobre 2013 et le 31 décembre 2013, les Agents de police municipale (APM) ont dénoncé 157 urineurs en Ville de Genève. C’est un chiffre assez considérable mais qui montre aussi la volonté actuelle de sanctionner ce genre d’abus. Les secteurs les plus concernés sont la rue de l’Ecole-de-Médecine et la Vieille-Ville.»

Onéreuse contravention

«Se soulager dans la rue coûte 15o francs, plus 100 francs d’émoluments», enchaîne pour sa part Emmanuelle Lo Verso chargée de communication au Département sécurité et économie (DSE).» Et de préciser: «Le DSE est conscient de certaines problématiques liées à l’activité nocturne, poursuit-elle. C’est la raison pour laquelle un certain nombre d’actions sont en cours de réalisation. Elles visent principalement à une coordination optimisée entre les services de police, le service du commerce (Scom), et les autres services des administrations cantonale et communale concernées par ces enjeux.»

Pour conclure, Emmanuelle Lo Verso rappelle que les actions s’accompagnent de la modification de la LRDBH (loi sur la restauration, le débit de boissons et l’hébergement) actuellement en discussion devant la commission économie du Grand Conseil et dans laquelle plusieurs mesures visent à lutter contre les nuisances sonores et les incivilités.» ChZ