COEUR Théorème, de Pasolini. L’Ange exterminateur, de Buñuel. La Chinoise, de Godard. La Grande Bouffe, de Ferreri. Prima della Rivoluzione, de Bertolucci. Charles mort ou vif, de Tanner. Quelques-uns des douze films qui vous seront proposés, du 28 septembre au 14 décembre, par le Ciné-Club universitaire, tous les lundis 20h, à l’Auditorium Arditi. Plongée dans le cinéma «Antibourgeois» (c’est le titre du cycle), en compagnie des plus grands réalisateurs des années soixante et septante. Ça fait envie! Pour les plus jeunes, une découverte. Pour ceux qui étaient ados dans ces années-là, l’occasion de recommencer la vie. C’est peut-être cela, le but du cinéma, non? Bravo aux jeunes qui s’occupent avec talent de ce Ciné-Club!
GRIFFE Un an de travail de plus pour les femmes (de 64 à 65 ans), une baisse des rentes du deuxième pilier (le taux de conversion passe de 6,8 à 6%), mais en compensation, on augmente la rente AVS pour les personnes seules (70 francs), comme pour les couples (226 francs). Voilà, en gros, à quoi ressemble la réforme Berset, passée aux Etats lors de la session de septembre, en attendant le National. A la vérité, un tour de passe-passe! Ce que je te fauche à droite, je tâche de te le rendre à gauche. Pourquoi ces vases communicants, si complexes? Parce qu’à l’origine de tout, on a tellement voulu composer avec les forces antagonistes du Parlement, qu’on a laissé au vestiaire toute ambition, toute clarté. Cette réforme n’est qu’un paquet. Une extase de compromis. Tout en haut, manque le courage. Il fallait élire Pierre-Yves Maillard au Conseil fédéral.