Coup de Coeur / Griffe du 25.02.2015

  • Pascal Décaillet. DR

    Pascal Décaillet. DR

COEUR Au cœur de Genève, dans le quartier de Plainpalais, rue des Voisins, une église lutte pour sa survie: ne manquez pas, ce jeudi 26 février, 20h, «l’illumination» du clocher de Saint François de Sales. Le guet de la cathédrale de Lausanne (celui qui annonce l’heure, la nuit), Renato Häusler, habillera cette église de langues de feu (comme à la Pentecôte!), pour sensibiliser la population à la nécessité de sa restauration. Erigée en 1904, Saint François, qui a sérieusement besoin d’une remise à neuf, vous attend jeudi soir pour ce moment de fête et de partage, un appel à la lumière. Les Frères de la Communauté de Saint Jean, à commencer par le curé de la paroisse, Frère Philippe-Joseph, un Breton qui adore le bouillonnement multiculturel de Genève, sont à votre disposition pour vous en dire plus. Un appel de fonds est lancé.

GRIFFE Obliger les élèves à apprendre l’hymne national est une mesure sans intérêt. Elle n’est ni bonne, ni mauvaise. Prise indépendamment du contexte, elle est dénuée de sens. Le contexte, c’est quoi? Mais c’est la connaissance de notre Histoire, pardi! L’Histoire suisse, dans toute sa pluralité, sa diversité, sa profondeur. Et pas seulement les mythes fondateurs! Mais l’Histoire des deux derniers siècles, depuis 1798. Comment la Suisse moderne, en 1848, s’est formée. L’origine de nos partis politiques, de notre presse, de nos grands courants de pensée. Notre Histoire économique, sociale, ouvrière. Celle de nos mouvements migratoires. Notre Histoire culturelle. C’est cela qui compte, et qui n’est absolument pas atteint, en moyenne, dans nos écoles. L’hymne national, en comparaison, est un faux problème. Un emplâtre sur une jambe de bois.