Hommage à nos policiers

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TERRORISME • Le métier de policier n’est déjà pas facile. Surtout dans un univers urbain comme celui de Genève, où il se passe toujours quelque chose. Mais policier, en état d’alerte, sur plusieurs jours, parce que le «niveau de vigilance» a été relevé, c’est encore une autre affaire. Parce qu’il y a la tension, l’incertitude. Et qu’il faut tenir sur la longueur.

La durée, c’est sans doute le plus difficile. Il y a l’excitation des premiers jours, avec les grandes pages de la presse, et puis, il y a les jours qui suivent, où l’alerte est toujours là, les gens n’en parlent presque plus, mais le degré de préparation du policier doit rester élevé. Dans l’indifférence générale du public, ou presque.

A ces hommes et ces femmes qui exercent, à tous niveaux et tous grades, le métier de policier, il faut rendre hommage. La quasi-totalité de ceux que je croise en ville se montrent maîtres d’eux-mêmes, courtois, au service de la population.

Il est bien loin, le temps de mes dix ans. Le temps de ces fils de bourgeois, en Mai 68, qui se levaient (en début d’après-midi) pour aller bouffer du flic au Quartier latin. Là aussi, les logiciels des nostalgiques de cette éruption libertaire sont totalement usés: aujourd’hui, la population, dans son écrasante majorité, apprécie la police. Elle est consciente du rôle indispensable qu’elle joue dans notre République. Alors, à ces hommes et ces femmes sans doute assez fatigués ces jours, je dis simplement merci.