Facebook: un insatiable besoin d’amour

  • Benoît Genecand, conseiller national (PLR). DR

    Benoît Genecand, conseiller national (PLR). DR

J’ai quelque 2000 amis Facebook. Je ne suis pas pressé de pousser le

nombre à 5000, la limite maximum par compte si j’ai bien compris.

Chaque jour, je refuse de nouveaux amis. Plus précisément, de

nouvelles amies (même s’il y a quelques hommes dans le tas). Des filles jeunes et peu habillées pour la plupart, quelques femmes mûres comme on dit, quelques Marines américaines aussi.

Depuis quelque temps, je fais un travail civique: plutôt que de simplement bloquer ces demandes, je les signale à FB sous la rubrique «c’est un faux compte». Trois fois sur quatre ça marche. C’est pas compliqué. Suffit de regarder quand le compte a été créé. Si c’est dans les douze heures qui précèdent, vous pouvez être sûrs que c’est une arnaque. Et que la fille de la photo ne sait même pas qu’on utilise son image. Marisa Brijon, Marise Lemay, Amanda Dresser, trois profils supprimés rien qu’aujourd’hui, «sans lui dire qui l’a signalé», comme le précise FB dans un souci de protéger le dénonciateur (moi). Peuvent bien donner mon nom, j’assume total.

Un mot encore, quelques heures après la production du profil, l’atterrissage dans ma boîte et mon travail de sape, quelques-uns de ces faux profils ont déjà gagné l’amitié de personnes que je connais: quel insatiable besoin d’amour!