HUMOUR • Vous reprendrez bien un peu – beaucoup – de l’humour «misogyne» de Thierry Meury? Volontiers! Alors courrez à son spectacle, Miso-Point, créé il y a 18 ans, et repris, ce printemps, sur la scène du P’tit Music’Hohl. Notre chroniqueur préféré («Gniolu») et auteur à l’esprit caustique s’est inspiré (pas totalement, on s’en doute!) du Dictionnaire misogyne d’Agnès Michaux, recueil quasi exhaustif de ce qu’elle appelle «les antiféministes primaires».
Autrement dit, tous les bons et les vilains mots des plus grands écrivains et philosophes, comme Sacha Guitry, (Si la femme était bonne, Dieu en aurait une) et Voltaire (Les femmes ressemblent à des girouettes: elles se fixent quand elles rouillent).
L’ancien chroniqueur de La Soupe, l’émission satirique de la RTS, nous livre, ici, un de ses sujets de prédilection: les rapports hommes-femmes. «Sur scène, Jean-Philippe Morel interprète le naïf, le doux et le coureur de jupons et «mécol», le vrai miso, nous explique, amusé, Thierry Meury. C’est un combat livré entre le «gentil macho» et le «méchant miso».»
Autre fait piquant: les messieurs auront leur table, devant la scène, tandis que ces dames resteront un peu à l’arrière. L’humoriste aime à préciser: «Il ne s’agit ni d’un règlement de compte, ni d’un spectacle porteur d’un message phallocrate. Et puis, le fait qu’elles prennent de la distance avec elles-mêmes, elles en sortent gagnantes… A condition, bien sûr, d’en rire!» SJ
«Miso-Point», du 26 avril au 3 juin, P’tit Music’Hohl, www.musichohl.ch