Quels adjectifs trouver pour définir ce début de 40e de Paléo? Energique, inouï et envoûtant, sans aucun doute. Après un détour au Dôme assez déroutant avec les transes de Maïa Barouth, voici que la Grande Scène propose l’ensorcelant Caravan Palace. Une heure de musique swing, manouche et jazz. Un mélange détonnant qui a mis de bonne humeur même les plus indécis. Et Dieu sait qu’il y en avait peu… Suzy et son sextet jubilatoire ont ouvert la voie à un certain Robbie Williams vers 22h30.
Le feu à l’Asse
L’artiste a fait son show, avec brio. Non, maestria! En enchaînant les sons qui vous prennent aux tripes, Sire Robbie s’est fait tantôt bouffon, tantôt crooner ou dandy ou encore vrai bon rocker. Ses hits se succèdent et lui, aime à jouer avec ses fans. La jolie Cécile se souviendra encore longtemps de ce moment d’anthologie livré par un Robbie en pleine forme. A noter ses reprises rock, aux décibels endiablés, ses airs jazzy magiques à la Sinatra ou encore son solo avec son père, son daddy himself. Une heure et demie explosive terminée en tendresse avec son succès Angels. Sûr, Robbie, les anges à l’Asse ne t’oublieront jamais!