Méconnue

  • Anciennes étiquettes de la parfumerie Gauthier. DR Entête du papier à lettres de la parfumerie Gauthier. DR

    Anciennes étiquettes de la parfumerie Gauthier. DR Entête du papier à lettres de la parfumerie Gauthier. DR

  • Anciennes étiquettes de la parfumerie Gauthier. DR Entête du papier à lettres de la parfumerie Gauthier. DR

    Anciennes étiquettes de la parfumerie Gauthier. DR Entête du papier à lettres de la parfumerie Gauthier. DR

  • Hélène Vibourel

    Hélène Vibourel

MECONNUE, l’implantation au début du XXe siècle, d’une parfumerie localisée vers le chemin du Plantin sur la commune de Meyrin et portant le nom de son propriétaire Simon Gauthier. Il ne reste de cette entreprise de parfums que d’anciennes étiquettes confirmant la diversification de la production en crèmes, poudres, eau de Cologne à base d’essences naturelles et alcool de menthe «pour les soins de la bouche, des dents et de la toilette». L’engouement des parfumeurs pour les bords du Léman s’explique historiquement car la Suisse était spécialisée dans la chimie à la fin du XIXe siècle. Or, la parfumerie est entre autres une histoire de molécules de synthèse. La fabrication artisanale de parfums s’industrialise. En 1895, à Genève, le chimiste genevois Philippe Chuit crée Firmenich et en 1898 les frères Givaudan, originaires de Lyon, s’installent dans la cité. Aujourd’hui, ces deux sociétés figurent parmi les leaders mondiaux de création de parfums et d’arômes.