Je me demande si le fait de me masturber une à deux fois par jour ne nuit pas à ma santé et comporterait un risque de malformation pour mes enfants dû à une stimulation trop importante des testicules qui pourrait agir sur la qualité du sperme?
La plupart des garçons commencent à se masturber à l’adolescence, sous l’effet des hormones sexuelles sécrétées par leurs testicules dès le début de la puberté. Cette pratique devient vite une habitude, car elle procure à la fois détente et bien-être. A 22 ans, vous avez rencontré votre future femme et avez préféré les relations sexuelles en duo. Pendant dix ans, vous avez été un homme comblé. Avec l’arrivée de vos enfants, vous avez repris vos vieilles habitudes quotidiennes…
Vous vous questionnez sur les répercussions que cela pourrait avoir sur la santé. Et pas seulement la vôtre, mais aussi celle de votre progéniture.
Je ne connais pas l’existence de lien entre cette pratique sexuelle ancestrale et d’éventuels dérèglements hormonaux. Mais c’est bien la testostérone qui alimente vos besoins sexuels et vous pousse à vous soulager en solo. Et le plaisir obtenu vous encourage à recommencer… La fréquence des éjaculations va influencer la qualité du sperme. Les médecins traitant l’infertilité recommandent une pause de 2 à 5 jours avant de pratiquer une insémination artificielle pour optimiser la quantité de spermatozoïdes. Mais ils ont également constaté que c’est plutôt une stagnation prolongée du sperme dans les voies génitales qui altère sa qualité.
Pour une réponse personnelle, écrivez à: Dr Juliette Buffat, GHI, CP 167, 1211 Genève 4. Joindre une grande enveloppe (18x25 cm) timbrée. Les lettres ne sont pas ouvertes par la rédaction. Ou envoyez vos questions par e-mail à l’adresse: cherejuliette@ghi.ch