FESTIVAL • La joie de retrouver l’ambiance feutrée des salles obscures se lit dans les mots de Vania Aillon, directrice de Filmar. «Je me souviens de l’année dernière et du sentiment d’urgence que nous avions de nous retrouver. Ce désir est resté intact. Nous nous sommes accommodés pour ne pas nous quitter (avec notre édition en ligne en 2020) et forts de cette expérience, nous réinvestissons aujourd’hui les salles de cinéma, nos lieux de prédilection, que nous retrouvons avec délectation», déclare-t-elle.
Pour cette 23e édition mi-présentielle, mi-virtuelle, du 19 au 28 novembre, Filmar présente une programmation particulièrement riche: «Une sélection de films que les gens ne peuvent souvent pas voir ailleurs», souligne Luisa Ballin, la responsable presse. Les œuvres de pays à longue tradition cinématographique tels que l’Argentine, le Mexique, le Chili et le Brésil côtoient celles des pays émergents comme le Costa Rica et la Colombie.
Pour le plus grand plaisir d’un public fidèle de génération en génération, deux compétitions se tiendront durant le festival. Opera Prima à l’issue de laquelle un jury des jeunes octroiera le prix à sa première œuvre préférée. Ainsi que le prix du public.
En présence de l’acteur chilien Alfredo Castro
Trois rétrospectives régaleront les cinéphiles. L’une dédiée à l’acteur vedette chilien Alfredo Castro, une autre au maître du cinéma indépendant argentin Mariano Llinás. Ces deux personnalités seront présentes à Genève. Une troisième rétro permettra de parcourir l’histoire du cinéma cubain grâce à trois films emblématiques.
Quant à la section Historias queer, «elle met cette année à l’honneur des œuvres retraçant des luttes individuelles contre un modèle hétéronormatif», selon les organisateurs de Filmar. Les films s’accompagneront d’une table ronde sur l’image de la masculinité au cinéma et d’une autre sur l’avortement.
Programme complet sur www.filmar.ch