Cercueils figuratifs

Après l’histoire de la semaine dernière, j’ai envie d’évoquer quelques coutumes funéraires. Etonnantes, parfois. Arrêtons-nous en terre africaine. Au Ghana, par exemple, avec le peuple ga qui considère les enterrements comme des fêtes. Dans cette région d’Accra, le cercueil du défunt est important. Depuis 1950, la dernière demeure doit être «figurative» et colorée. Construit dans une des dizaines d’ateliers que compte le pays, le cercueil doit donc représenter le défunt, à travers son métier ou sa passion. Tout est permis et autorisé depuis qu’un jeune charpentier a décidé de fabriquer un cercueil en forme d’avion pour sa grand-maman, décédée, qui rêvait de voyager… Depuis, place aux bateaux, avions, animaux ou voitures… Une belle tradition qui perdure depuis septante ans!

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