En ma qualité d’officiante laïque, j’aime à être irréprochable. Le métier doit encore faire ses preuves… Et nous ne sommes pas épargnés. Alors, je fignole et je parfais partout où je le peux. Ce que je privilégie, c’est la collaboration avec la famille. Et celle de la relecture de mes dires en fait partie. Oui, j’envoie mon texte à relire. Pas que je ne sois pas sûre de mes écrits, mais je peux interpréter un «petit quelque chose» et l’au revoir en sera prétérité. Toutes mes familles m’en savent gré. Elles sont plus rassurées et peuvent vivre le souvenir, de manière plus intime, d’abord. Et ensuite le vivre de manière «publique». Une fois seulement, j’ai eu un souci. Pas avec mon mandant, qui avait perdu sa femme, mais avec l’épouse d’un de ses amis que je n’ai jamais rencontré. Devant tant de véhémence de sa part, je lui en ai finalement demandé la raison. Réponse cinglante: «C’est moi qui aurais dû faire la cérémonie!» Puis, j’ai officié et le veuf m’a chaleureusement remerciée. Toujours écouter derrière les mots, se positionner et négocier! Avec bienveillance, bien sûr!
Derrière les mots
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dr