Etre laïc ou ne pas être…

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Comment dire au revoir à une personne décédée si elle ne fait partie d’aucune Eglise ou communauté religieuse? Chacune a, d’ailleurs, son rituel en matière de funérailles, mais pour ceux qui n’ont aucune confession… Mystère! On peut être «fâché» avec l’Eglise, s’en sentir quelque peu décalé, et avoir vécu avec des valeurs profondes, réelles et spirituelles. Dans ce cas, il existe des célébrations laïques. Pour permettre de vivre un moment de recueillement essentiel et digne de la personne décédée, pour dire les mots pour bien se séparer, pour rendre hommage, pour partager le chagrin avec d’autres, pour faciliter le deuil. Les incroyants ne sont pas des mécréants. N’oublions pas que, depuis 1907, date de la séparation entre Eglise et Etat, la laïcité est ce que la société a trouvé de mieux pour résoudre certains conflits. Laïcité à Genève rime aujourd’hui avec tolérance envers chacun, quelle que soit notre appartenance culturelle ou religieuse. Notre force, c’est notre multiculturalisme, croyants ou non!