Fleurir les morts

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En cette semaine de Toussaint, nos cœurs vibrent des souvenirs de nos aimés partis sous d’autres cieux. Et leurs «dernières demeures» se parent de fleurs, de pots de chrysanthèmes. De différentes couleurs: jaune, blanc, orange ou rose. Je suis toujours émue par ces témoignages, déposés dans les cimetières, chatoyants et chaleureux. C’est un temps de recueillement nécessaire, une étape de plus dans la séparation avec l’être aimé. Pour certains, c’est une tradition, un rituel immuable où l’on prend le temps; pour d’autres, rien qu’un moment vécu dans le souvenir de celui ou celle qui est parti(e). Chacun à son rythme, chacun avec son vécu, chacun avec ce qu’il a partagé avec le défunt ou la défunte. Pour moi, je l’avoue humblement, c’est une joie que de fleurir la tombe des miens. J’y mets un peu de moi, un peu de cet amour qui perdurera jusqu’à ce qu’un jour, moi aussi, je m’envole pour toujours.

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