Un de nos mythes suisses fait des émules: notre Guillaume Tell, notamment. Bon, je ne vous refais pas l’histoire de l’homme, révolté contre les injustices, condamné à tirer un carreau d’arbalète dans une pomme posée sur la tête de son fils. Et de sa réussite! Mais combien ont essayé – et essaient encore – de l’imiter. Refaire ce geste presque «sacré» pour réécrire le cours de la vie, avec, bien souvent, la mort comme conséquence. C’est le cas de William Burroughs, romancier et artiste connu et reconnu pour ses talents, surtout ses romans «hallucinants», mais également pour ses excès: il a tué sa femme, Joan, en 1951, d’une balle dans sa tête. Il avait essayé de reproduire la performance de Guillaume Tell, comme certains aujourd’hui encore. Moi, je préfère, de loin, la version du duo Veillon-Kucholl avec son «Lancement du film Bill Tell» (RTS). Moins sanguinaire… et beaucoup plus drôle!
Guillaume Tell, le mythe imité
-
DR