Chaque jour, les bulletins sur le Covid-19 tombent… Les cas des personnes contaminées, hospitalisées, en soins intensifs, guéries et… décédées. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais cette dernière «catégorie» me bouleverse. Outre les graphiques, si jolis en couleurs, ces données évoquent des vraies personnes, avec leurs histoires de vie, leurs chagrins, leurs bonheurs… Depuis quelques jours, on se félicite de la diminution des cas – moi aussi, bien sûr – tout en spécifiant bien n’y avoir plus «que» x décès. Les familles concernées apprécieront ces chiffres… des leurs, passés dans un autre monde et répertoriés dans ces bulletins anonymes et froids. Oui, il faut informer. C’est un incontournable dans la vie d’une société qui lutte contre un mal si sournois. Mais, impossible, pour moi, à chaque fois, de ne pas penser à toutes ces femmes et ces hommes qui ne sont plus de notre monde. Et qui y ont, heureusement, laissé leurs empreintes dans le cœur des vivants!