Le Népal n’en finit pas de compter ses morts. Le tremblement de terre a été d’une violence inouïe. Un journaliste de la Radio suisse romande est parti, la semaine dernière, à la rencontre des milliers de sinistrés dans la ville de Katmandou. Leurs conditions de vie - de survie, devrais-je dire – sont plus que difficiles. Les organisations humanitaires, dépêchées sur place, font leur maximum pour venir en aide aux démunis. Le journaliste va également à la rencontre des Suisses, installés à côté de l’Ambassade helvétique. Un des leurs prend la parole. Il est extrêmement choqué – on le serait à moins – mais il aurait souhaité que le gouvernement suisse affrète un avion pour le ramener au pays, lui et ses camarades d’infortune. Il en a fait la demande à l’ambassadeur suisse qui lui a répondu : «Impossible, vous n’êtes pas en danger de mort!» Bonne réponse à une question aussi indécente. Car je pense que nos citoyens ont les moyens de se payer le retour chez eux, alors que d’autres n’ont même pas de quoi survivre sur leurs terres…
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www.sandrawidmerjoly.com
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