CIAO GIAN!

Entrer dans ton bureau, c’était comme entrer en résistance. Je défendais mes opinions et toi, les tiennes. Nous nous rejoignions souvent. Parfois, pas. Nous devisions aussi beaucoup sur la vie, l’amour des nôtres, la littérature, les voyages et la mort. Ce que j’aimais ces moments! Tu me répétais à l’envi: «N’oublie jamais de dire à ta famille, tes amis, que tu les aimes!» Ce que tes mots résonnent fortement en moi depuis que tu n’es plus là, Gian. Je te dédie cette chronique pour te remercier d’avoir cru en moi, en l’existence de ce rendez-vous hebdomadaire avec ce sujet si tabou qu’est la mort. Désormais, mes lignes auront «ta» couleur, celle du souvenir d’un homme brillant, entier, humain, convaincu, convainquant, solaire. De là où tu es désormais, continue à veiller sur ta chère famille et tes amis. Ciao Gian!

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